Mémoire - 2014 - Premiers répondants médicaux

Document complet

MÉMOIRE DE L’ACSIQ

Présenté au Comité national sur les services préhospitaliers d’urgence au Québec

INVITATION PAR LE COMITÉ NATIONAL SUR LES SERVICES PRÉHOSPITALIERS D’URGENCE AU QUÉBEC DE PRÉSENTER UN MÉMOIRE

Depuis plusieurs années, certains services d’incendie de la province se sont investis à offrir un service de premiers répondants médicaux d’urgence au Québec. Il serait cependant judicieux de réexaminer en profondeur ce système, d’explorer les améliorations potentielles en tenant compte de l’utilisation des services de sécurité d’incendie dans ce créneau d’activités.

Notons qu’en Amérique du Nord et en Europe, ce sont les pompiers qui assument cette desserte auprès des populations. Ces tâches reconnues et dédiées aux sapeurs pompiers sont supervisées par le milieu médical. Dans plusieurs État Américains ainsi que dans diverses provinces canadiennes, le service d’ambulance affecté à l’urgence (Non pas celui qui fait du transport inter-établissements mais bien celui affecté à l’urgence) est administré par les services d’incendie locaux ou régionaux.

L’examen attentif du système de premiers répondants médicaux québécois, présente de sérieuses lacunes, puisque statistiques à l’appui, il y a approximativement 721 services d’incendie au Québec et uniquement une soixantaine de ces services d’incendie qui offrent le service préhospitalier d’urgence à la population locale.

Dans le document qui suit, nous tenterons d’identifier les éléments positifs, de cerner les problématiques et d’explorer les pistes de solutions qui permettraient à chaque citoyen québécois d’avoir accès à un service de premiers répondants médicaux selon les règles de l’art.

Nous tenons également à souligner au ministre Hébert, ministre de la Santé, toute notre reconnaissance pour son invitation à venir témoigner devant le comité national du préhospitalier d’urgence au Québec. L’Association des chefs en sécurité incendie du Québec (ACSIQ) a formé un comité spécial qui s’est exprimé auprès du comité national sur les services préhospitaliers d’urgence au Québec et c’est par ce mémoire qu’elle communique ses constats, ses visions et ses recommandations.

Nous lui sommes également reconnaissant de sa directive réclamant un examen attentif de la situation du préhospitalier d’urgence. Rappelons-nous cependant que nous avions Monsieur le Ministre, participé au Rapport Dicaire qui portait sur le même sujet au début des années 2000. Nous y avions déposé un mémoire et été reçue en comité d’examen mais tous nos commentaires et nos recommandations n’ont su retenir l’attention des membres du comité, plus encore, aucune des recommandations émises n’ont été retenues ni misent en oeuvre par le ministre de l’époque. . C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, il n’y a que quelques entités en incendie qui offrent le service de premiers répondants médicaux, situation qui mérite d’être réexaminée.

Imprimer